Faut-il réapprendre à écrire au stylo plume ? 

Face à l’émergence des écrans, on constate une baisse du niveau d’écriture de la jeune génération. Des solutions se mettent en place : des professionnels se spécialisent dans l’aide aux élèves mal équipés pour l’écrit.

Une nouvelle forme d’écriture généralisée ?

C’est une petite révolution dans le secteur très traditionnel de l’écriture. Aux Etats-Unis, depuis 2013, l’apprentissage de l’écriture dite « cursive » (celle que nous appelions « attachée » quand nous étions enfants), ne fait plus partie du socle obligatoire d’enseignement commun à tous les Etats.

En revanche, l’écriture « script » qui se rapproche de celle des caractères d’imprimerie, est devenue, elle, obligatoire. Les écoliers américains apprennent donc à écrire avec un système d’écriture proche de celle de leur clavier de téléphone ou d’ordinateur.

Une décision qui en dit long sur notre usage de l’écriture ainsi que sur la modification en profondeur de nos comportements face à l’écrit.

En effet, des enquêtes récentes ne laissent pas place au doute. D’après une étude réalisée sur des Britanniques, il ressort que l’usage de l’écriture au stylo est en perte de vitesse.

La dernière fois qu’ils ont écrit à la main remonte à plus d’un mois pour la plupart ! Toutes les notes et démarches sont maintenant réalisées sur ordinateur. Spectaculaire avancée, ou régression déguisée ? La question mérite d’être posée.

Quelles implications pour le cerveau ?

En effet, les mécanismes utilisés pour écrire au stylo et pour utiliser le clavier ne sont pas les mêmes ; les spécialistes s’accordent à dire qu’il convient de rester vigilant. Et également de ne pas laisser le clavier prendre le pas sur le stylo de façon trop conséquente.

Les enfants doivent continuer à apprendre à écrire, et si possible être rapidement en possession d’un beau stylo. L’apprentissage de l’écriture est en effet une étape déterminante. En ce sens qu’il permet aux enfants de mettre en œuvre, très jeunes, un mécanisme cognitif complexe.

De fait, pour écrire, l’enfant doit faire appel à des capacités « physiques » et sensorielles. Mais aussi à sa mémoire et à ses connaissances. Un mécanisme très complet, donc, qui lui permet d’acquérir des bases d’apprentissage fondamentales.

Il semblerait d’ailleurs que les élèves qui prennent des notes à la main pendant un cours retiennent plus facilement les informations communiquées. Des chercheurs de Princeton et de l’Université de Californie ont décrété dans une recherche consacrée au sujet que les ordinateurs font, semble-t-il, plus de mal que de bien e termes de prises de notes.

La France a d’ailleurs, contrairement aux Etats-Unis, imposé au début des années 2000 l’apprentissage de l’écriture cursive dès la dernière année de maternelle.

L’éclosion d’un marché

Pour autant, parents et enseignants font le même constat : habitués au clavier, les élèves écrivent de façon de plus en plus illisible. Leur écriture est de plus en plus difficile à déchiffrer.

Un trouble généralisé, qu’on appelle la « dysgraphie ». Les élèves eux-mêmes s’en plaignent : ils constatent que leur écriture est plus lente qu’elle ne le devrait. Et qu’elle peut même, dans certains cas extrêmes, générer des douleurs très désagréables : poignet, doigts …

Face à cette situation, des nouvelles professions voient le jour. Ainsi, les graphopédagogues aident élèves et étudiants à retravailler ces points apparemment très basiques, par le biais d’un réapprentissage de l’écriture régulier.

Parfois même, des adultes très pénalisés dans leur quotidien par une graphie illisible viennent rencontrer ces professionnels. Pour ainsi gagner en aisance dans cet exercice devenu très compliqué pour eux. En cinq à huit séances espacées de quelques semaines, les graphopédagogues font réaliser à leurs apprenants des exercices d’écriture adaptés à leurs difficultés.

Pour progresser, le graphopédagogue ne fait pas aligner les lignes d’écriture « à l’ancienne », mais réapprend à ses élèves les bases du « geste scripteur ». Il s’agit, en substance, de réapprendre à tenir son stylo et son papier et retracer correctement les lettres.

Les graphopédagogues constatent, chez leurs apprenants, un changement général de comportement suite à leur formation : gain de confiance en eux, amélioration des résultats scolaires …

Le stylo, un instrument d'écriture toujours prisé

Il s’avère donc que le stylo n’est pas en perte de vitesse, au contraire : il s’agit d’un outil qui connaît encore et toujours un réel succès.

En période de fêtes, il se vend d’ailleurs chaque année davantage de beaux stylos. Offrir cet objet à un jeune tient du rite initiatique. Il s’agit souvent du premier objet de valeur reçu à l’occasion d’un événement marquant. Comme par exemple un anniversaire, à Noël, voire plus tard pour les fiançailles ou pour fêter un premier gros contrat.

Les marques comme Montblanc, Graf Von Faber Castell ou Caran d'Ache réalisent une grosse partie de leur chiffre d’affaire au moment des fêtes. Une preuve, s’il en était besoin, que le clavier n’est pas prêt d’empiéter complètement sur le stylo. Et que les instruments d’écriture continuent à tenir une place de choix dans notre quotidien !

Voici la séléction de stylo à offrir des Trois Archers :

Les classiques avec la gamme Meisterstück de MontBlanc

Rollerball Meisterstück Classique platiné - Montblanc

510.00 €

Le rollerball Meisterstück Classique platiné de Montblanc incarne l'essence même de l'élégance intemporelle et du raffinement. Lancé en 1924, le Meisterstück, dont le nom signifie littéralement « chef-d’œuvre », est rapidement devenu le symbole incontesté d'une écriture de luxe et de haute qualité.

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Stylo plume Meisterstück Classique platiné - Montblanc

660.00 €

Le stylo plume Montblanc Meisterstück Classique platiné incarne l'essence même de l'élégance intemporelle et du raffinement. Lancé en 1924, le Meisterstück, dont le nom signifie littéralement « chef-d’œuvre », est rapidement devenu le symbole ultime d'une écriture de luxe et de haute qualité.

Chaque détail de ce stylo plume est méticuleusement conçu pour refléter l'excellence et l'esthétique raffinée. Son corps et son capuchon sont façonnés en résine précieuse noire, soulignés par l'emblème blanc emblématique de Montblanc, incrusté au sommet du capuchon. Cette combinaison de noir profond et de blanc éclatant évoque un sentiment de sophistication et de prestige.

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Tous les stylos de luxe Montblanc

Les bestsellers de Graf Von Faber Castell

Tous les stylos de luxe Graf Von Faber Castell

Les bestsellers de Caran d'Ache

Stylo Plume ECRIDOR HERITAGE Platiné - Caran d'Ache

280.00 €

Le stylo plume Ecridor Heritage Palladié incarne avec finesse l'intemporalité, mêlant passé, présent et futur dans un design captivant où chaque détail évoque l'héritage prestigieux de la marque.

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